06 Nov La protection cathodique
Sous l’influence de certains polluants, notamment les chlorures, et du dioxyde de carbone atmosphérique, l’acier contenu dans le béton armé se corrode inexorablement au fil du temps, fragilisant les ouvrages jusqu’à en faire chuter des morceaux. L’un des procédés les plus efficaces pour stopper la corrosion de l’acier est un traitement électrochimique : la protection cathodique. Comptant en son sein du personnel certifié niveau 4 et niveau 2, notre bureau d’études indépendant français est spécialisé dans l’ingénierie de réparation pour stabiliser durablement ces phénomènes de corrosion.
Comment fonctionne le processus de corrosion ?
Le béton armé est composé de béton et d’acier. Comme tous les métaux, l’acier a naturellement tendance à rouiller en conditions atmosphériques habituelles. Dans le béton, l’acier est stable et passif. Cependant sa vitesse de corrosion s’accélère sous l’effet du CO2 dû à la pollution et des ions chlorures dûs au sel marin, au salage des routes pour faciliter le déneigement l’hiver ou parfois endogènes. Cette carbonatation atmosphérique ou la pénétration des ions chlorures active la corrosion du métal. Dans un premier temps, le pH élevé du béton le protège efficacement de ce phénomène corrosif. Très alcalin, il crée une couche passivante autour de l’acier qui l’empêche de rouiller. Or, avec le temps, la porosité du béton permet aux micro-agents extérieurs de venir perturber cet équilibre. Ses propriétés physico-chimiques se modifient. Lorsque la quantité de CO2 ou d’ions chlorures est trop forte, le pH baisse et la couche passivante disparait pour la carbonation par consommation des bases alcalines du béton ou se rompt pour des concentrations en ions chlorure trop importantes. Ainsi débute la rouille de l’acier contenu à l’intérieur et la corrosion des armatures.
Quelles sont les conséquences ?
L’acier rouillé présente deux risques :
• Il peut gonfler ou se dissoudre et entraîner la chute du béton d’enrobage. (épaufrures)
• Il perd sa section et endommage la bonne tenue structurelle de l’ouvrage.
Dans les deux cas, cette pathologie fragilise les ouvrages, jusqu’à les rendre instables, décoller le béton d’enrobage et en faire chuter des morceaux.
Comment se protéger contre la corrosion de l’acier ?
On peut éviter la corrosion en appliquant un traitement électrochimique qui pourra la figer durablement dans le temps. Il existe trois options applicables en fonction de l’origine de la corrosion et de l’objectif à atteindre : la déchloruration, la réalcalinisation du béton et la protection cathodique.
Le procédé de protection cathodique s’applique selon deux techniques :
- Le système à courant imposé connecte une anode en titane revêtu indépendante de l’acier à un générateur, lui-même relié au réseau de l’armature.
- Le système à courant galvanique utilise une anode de zinc en connexion avec l’acier du béton.
Il s’agit de faire circuler un courant électrique entre une anode auxiliaire et la cathode constituée de l’acier à protéger. Le résultat est exceptionnel. Il abaisse le potentiel de l’armature pour le mettre en condition d’immunité thermodynamique. La tension du champ de courant, de l’ordre de 1 à 2 volts, consomme très peu. Et son ampérage très faible, de quelques milliampères, n’est pas dangereux pour l’homme.
Ce processus de réparation ne reconstitue pas l’acier, mais annule les risques en stoppant la progression de la corrosion. Sa durabilité dans le temps dépend des travaux. Il est généralement dimensionné pour garantir une durée de vie à l’ouvrage de 10, 15, 50 ou 100 ans !
Aster BTP est votre partenaire dédié pour empêcher la corrosion de vos ouvrages, ainsi qu’en témoignent ses références
L’entreprise développe une expertise particulière en protection cathodique. Les normes de certification du personnel en ce domaine sont très rigoureuses. Seul Bureau d’études indépendant français employant du personnel certifié niveau 4 NF EN 15-257 : 2017, il comprend deux autres membres de l’équipe certifiés niveau 2.
Entre autres ouvrages, nous avons notamment réparé les poteaux et les parois moulées du parking Antoine 1er en Principauté de Monaco, le viaduc de Dordogne pour le compte d’ASF Vinci Autoroutes, le parking du lac des Combes à Bourg-Saint Maurice, la façade de l’immeuble Nice Arénas, les entrepôts Infernet sur le port de Nice pour la CCI Nice Côte d’Azur ou le centre des impôts de Nice Cadei pour n’en citer que quelques-uns.
Vous êtes architecte, bureau d’études, promoteur, maître d’ouvrage public, concessionnaire d’infrastructures routières ou portuaires, syndic d’immeubles, et vous souhaitez traiter et sécuriser les bâtiments dont vous avez la charge, ou simplement leurs façades et balcons ?
Notre intervention se déroule en 3 étapes : diagnostic poussé sur la corrosion des armatures dans le béton, préconisation des solutions réparatoires et protection cathodique si le procédé est le plus adapté.